1080i : définition vidéo de 1920×1080 pixels en entrelacé, c’est à dire que pour chaque trame il n’y a que la moitié des lignes reçues soit 540 (en 50 ou 60 Hz). Le ratio est de 16/9. L’abréviation i est utilisée pour désigner le balayage entrelacé de l’image.

1080p : définition vidéo de 1920×1080 pixels en progressif, en 50 et en 60 Hz – le ratio est de 16/9. L’abréviation p est utilisée pour désigner le balayage progressif de l’image.

16/9 : format d’image dont le rapport d’aspect est de 16 en largeur sur 9 en hauteur (soit 1,78:1). Certains caméscopes disposent d’un mode 16/9. C’est le format retenu pour la plupart des télévisions récentes, ainsi que pour la TVHD. Il correspond à un format d’écran plus large que le classique 4/3 (rapport 1,33:1), permettant ainsi d’avoir une représentation d’œuvre à des formats de projection cinématographiques « larges ».

2-2 pulldown : méthode de transfert d’un film du format cinéma de 24 images/seconde au format PAL/SECAM de 25 images/seconde, qui consiste à augmenter la vitesse de défilement de 4%.

2-3 pulldown : méthode de transfert d’une image du format cinéma de 24 images/seconde au format NTSC de 30 images/seconde, qui consiste à diffuser une image en 2 trames et la suivantes en 3.
3-2 pulldown : variation du 2-3 pulldown qui consiste à afficher la 1ère image en 3 trames et la suivante en 2.

3G : terme générique utilisé pour désigner les appareils et services mobiles dits de troisième génération. La 3G offre de nouveaux services comme la visiophonie, l’accès à internet à haut débit sur mobile et la vidéo (télévision en direct ou clips en téléchargement).

3GP : conteneur vidéo défini par 3GPP destiné au téléphone mobile de 3ème génération. Version simplifiée du MPEG-4 partie 14 (MP4). Les fichiers 3GP ont pour extension .3gp ou .3g2. Ils sont lisibles sur un ordinateur en utilisant QuickTime, MPlayer, VLC Player ou RealPlayer.

3ivX : système de compression vidéo MPEG-4 propriétaire et commercial qui permet de faire de la vidéo avec une très bonne qualité et une taille très réduite. Il est ainsi possible de stocker plus de deux heures de vidéo de qualité DVD sur un seul cédérom. Le décodeur 3ivx permet de lire les variantes MPEG-4 (y compris DivX 3, 4 et 5, Apple MPEG-4 et XviD).

4:1:1 : méthode d’échantillonnage d’un signal vidéo RVB en codage YUV, utilisée par exemple pour le format DV NTSC. Pour un bloc de 4 pixels, sur chaque ligne on aura : 4 échantillons de luminance (Y), 1 échantillon de chrominance rouge (U) et 1 échantillon de chrominance bleue (V)

4:2:0 : méthode d’échantillonnage d’un signal vidéo RVB en codage YUV, utilisée pour le format DVD-Vidéo ou le format DV Pal. Pour un bloc de 4 pixels, sur chaque ligne on aura : 4 échantillons de luminance (Y) et 2 échantillons de chrominance rouge (U) ou 2 échantillons de chrominance bleue (V). Dans ce cas chaque couleur est codée une ligne sur deux.

4:2:2 : méthode d’échantillonnage d’un signal vidéo RVB en codage YUV, utilisée en vidéo professionnelle. Pour un bloc de 4 pixels, sur chaque ligne on aura : 4 échantillons de luminance (Y), 2 échantillons de chrominance rouge (U) et 2 échantillons de chrominance bleue (V).

4:4:4 : méthode d’échantillonnage d’un signal vidéo RVB en codage YUV. Pour un bloc de 4 pixels, sur chaque ligne on aura : 4 échantillons de luminance (Y), 4 échantillons de chrominance rouge (U) et 4 échantillons de chrominance bleue (V).

480p : c’est la définition en lignes d’une télévision soit 640×480 (en 4/3).
Le p signifie « progressive scan » (progressif – non entrelacé), à distinguer du i (entrelacé).
C’est le standard « non Haute Définition » de la norme NTSC. Les normes PAL et SECAM utilisent le 576p (720×576 en 50Hz). N’existe qu’en 60 Hz. Le normes 480p et 576p sont aussi appelées « Définitions Etendues » (EDTV).

4:3 : format des écrans de TV et d’ordinateur. Correspond à un rapport de  1,33:1 entre largeur et hauteur de l’écran.

5.1 (ou 5.1 audio) : terme qui désigne à la fois un format audio et un système audio matériel.  Le son est divisé en six canaux. Chaque canal est matérialisé par une enceinte spécifique : au milieu, à droite à l’avant, à gauche à l’avant, à droite à l’arrière, à gauche à l’arrière, ainsi que le caisson de basse. Le chiffre 5 de 5.1 correspond aux 5 enceintes qui sont souvent désignées par le terme « satellite » et qui sont généralement de petite taille. Seul le caisson de basse, qui correspond au chiffre 1 de 5.1, peut avoir une taille importante, on l’appelle aussi subwoofer.

525/60 : système d’affichage des images. Correspond à 525 lignes en 60 Hz (30 images/seconde). Utilisé par le standard  NTSC.

625/50 : système d’affichage des images. Correspond à 625 lignes en 50 Hz (25 images/seconde). Utilisé par les standards PAL et SECAM.

720p : définition vidéo HD commun (CIF) de 1280×720 pixels en progressif tout aussi bien en 50 comme 60 Hz, d’un ratio 16/9 notamment utilisée par la télévision portant un logo HD-Ready (WXGA-H). Le p désigne le balayage progressif de l’image.

8 mm : format de film grand public développé par KODAK en 1932 pour concurrencer le 9,5 mm. Il s’agissait d’une pellicule 16 mm possédant deux fois plus de perforations et dont on exposait d’abord la première moitié (longitudinalement). On retournait alors la bobine pour exposer la seconde moitié (un peu comme les cassettes audio réversibles). Après développement, le film était coupé en deux et les deux parties assemblées.

8/16 modulation : une des étapes de la transformation de données brutes en données stockées sur un DVD, aussi appelée EFM+.

9.5 mm : premier format de film grand public présenté par PATHE en décembre 1922. Il se caractérise par une seule perforation centrale et sa largeur vient du fait qu’il s’agit d’une pellicule 35mm coupée en 3 dans le sens de la longueur. Ce format eu beaucoup de succès à l’époque car Pathé louait ou vendait ses nombreuses archives cinématographiques sous forme de « cassettes » de 9 ou 15 mètres de film. Le catalogue comprenait des bandes d’actualités, des documentaires, des comédies et même des « longs métrages ». En 1923, une petite caméra fut commercialisée, à un prix économique, ce qui acheva de rendre ce format populaire en Europe.

16 mm : format de film encore utilisé de nos jours aussi bien par des amateurs que par des professionnels. La première version du 16 mm, muet, à double perforation, fut introdui par KODAK en 1923. Une version sonore, où la piste de son optique ou magnétique remplace une rangée de perforations, devint un standard professionnel en 1932.

AAC (Advanced Audio Coding), MPEG2-AAC, NPEM2 NBC : algorithme de compression audio avec perte de données ayant pour but d’offrir un meilleur ratio qualité/compression que le format plus ancien MP3 (MPEG-1/2 Layer 3). Codé en 96 kbit/s le signal est légèrement meilleur que le MP3 en 128 kbit/s. Le format a été choisi pour la diffusion de musique en ligne.

AAC+, aacPlus :

AC-3 (Audio Coding 3) : aussi connu sous le nom de Dolby Digital. Il s’agit d’un format numérique de compression audio qui peut supporter jusqu’à 6 canaux et avec un bitrate pouvant aller jusqu’à 448kbit/s.

Academy : format cinéma de ratio 1,33. C’est le format de la TV. Il est aussi appelé Standard ou Full Frame. C’est le format utilisé au début du cinéma mais n’est plus utilisé aujourd’hui en cinéma, uniquement pour les émissions TV.

Accélération matérielle : pour soulager le travail du processeur central et permettre la lecture d’un DVD sur des ordinateurs peu puissants, un circuit électronique spécialisé, implanté sur une carte dédiée ou sur la carte vidéo prend en charge le décodage du flux vidéo. Le décodage est dit semi-hardware lorsque le chipset ne prend en charge que le motion compensation ou hardware quand il gère en plus l’iDCT.

Accéléré : technique permettant de simuler à l’affichage un mouvement plus rapide qu’il ne l’était au moment de la prise de vue. S’oppose à ralenti.

ACM (Audio Compression Manager) : les Codecs ACM sont des codecs audio qui fonctionnent dans des logiciels comme Virtualdub (par exemple le codec Ogg Vorbis).

 Angle de prise de vue : est déterminé par l’endroit où se trouve la caméra, la direction dans laquelle est pointée l’objectif, ainsi que la valeur focale de ce dernier.

Anticrénelage (ou antialiasing) : procédé simple qui consiste à rajouter quelques pixels pour supprimer l’effet d’escalier observé sur certaines parties d’une image construite à partir de pixels, contraire de crénelage (ou aliasing en anglais).
L’échantillonnage de la couleur d’un pixel est ainsi réalisé en fonction de sa proximité avec les deux zones de couleur. Une fois ce procédé appliqué, la frontière entre les deux zones aura l’air légèrement plus floue mais ne présentera plus cet aspect d’escalier.

ARCCOS (Advanced Regional Copy Control Operating Solution) : protection développée par Sony pour protégé les DVD Vidéo de la copie.

Artefact : défauts visuels et non présents sur la vidéo d’origine, ils sont ajoutés lors d’un traitement. Les artefacts les plus communs en vidéo analogique ont trait à la couleur et/ou la luminance. Dans une image numérique, un artefact désigne tout pixel dont la couleur a été générée de manière aléatoire. Les principaux artefacts sont : le blocage de l’image, la pixellisation de l’image (effets de blocs), le clignotement de l’image, le déplacement de couleur, la perte de résolution, des changements dans le rapport hauteur/largeur, etc…

ASF (Advanced Streaming Format) : format conteneur multimédia propriétaire développé par Microsoft, très utilisé en streaming. Les fichiers ASF peuvent porter les extensions .asf, .wma ou .wmv

Aspect ratio : ratio d’aspect. Correspond au rapport hauteur/largeur. Exemple de ratio : 1.33, 1.78, 1.85 ou 2.35.

ASX (Advanced Stream Redirector) : format de fichier basé sur le .XML et utilisé pour le stockage de listes de fichiers Windows Media afin de les partager sur Internet.
Un fichier ASX se lit avec un éditeur de texte afin de connaître le nom du fichier ainsi que l’adresse du serveur de téléchargement.

Authoring : étape qui consiste à créer la structure d’un DVD ou d’un VCD ou SVCD. Pour un DVD, il s’agit de construire les différents menus interactifs et l’enchaînement des séquences vidéo.

AVI (Audio Video Interleave) : Audio Vidéo entrelacée. Format de fichier conçu pour stocker des données audio et vidéo. Transmet l’image et le son. Dans un fichier .avi, chaque composante audio ou vidéo peut être compressé par n’importe quel Codec. Le format Divx est souvent utilisé pour la vidéo ainsi que le format MP3 pour l’audio.

Balance des blancs : évaluation de la température de lumière permettant d’obtenir une reproduction fidèle des blancs. Tous les caméscopes disposent aujourd’hui d’une balance des blancs automatique.

Balayage : c’est  l’image affichée sur un tube cathodique. C’est une succession de lignes consécutives balayées de gauche à droite et de haut en bas par un faisceau électronique.

Balayage progressif (ou progressive scan) : procédé vidéo qui permet d’améliorer la définition et la fluidité de l’image en doublant les lignes du signal (affichage progressif). Chaque trame correspond donc a une image entière, ce qui n’est pas le cas d’un signal TV standard où l’image est constituée de deux trames.

Bande Passante : quantité d’informations qu’un système peut transmettre à un instant donné.

B-frame : image B. Une image de type B pour (Bidirectional predicted frame) est une image prédite en fonction de l’image précédente et de l’image suivante permettant une meilleure précision. Autre intérêt, elle n’a pas d’impact sur la qualité des images suivantes de la séquence et peut être encodée dans une qualité inférieure. Par contre elle nécessite plus de puissance de la part du processeur lors de la lecture.

BNC (BayoNett Conector) : Connecteur à baïonnette utilisé en particulier pour les connexions vidéo.

BIT (Binary digIT) : chiffre binaire. Un bit est la plus petite unité de mesure en informatique, avec deux valeurs possibles, 0 ou 1. Un octet = 8 bits.

Bidirectional encoding : encodage bidirectionnel. Procédé qui autorise l’utilisation des trames B (se référant aux trames précédente ET suivante) dans l’encodage, en plus des trames I (trame complètement sauvegardée) et P (trame de prédiction). Cette option augmente aussi la qualité.

Bluetooth : norme de communication par ondes radio avec un rayon d’action de un à cent mètres suivant les appareils, développée par le Bluetooth SIG. Principalement utilisée sur les téléphones mobiles, les oreillettes sans fil et les assistants personnels.

Blu-Ray (abréviation BD), BD-ROM : format de DVD haute définition soutenu par Philips, Samsung et Sony. Tout comme le DVD, les données sont stockées sous forme numérique. La version enregistrable se nomme BD-R et la version ré-inscriptible BD-RE. Est décliner en 2 formats : 12 cm (comme les DVD actuels) et 8 cm. Son principal concurrent est le DVD-HD.
Taille des supports (disques de 12 cm de diamètre) :
– BD-R et BD-RE (ré-inscriptible) : 25 Go (7.8 Go pour les disques de 8 cm)
– BD-R double-couche : 50 Go (15.6 Go pour les disques de 8 cm)
Supporte les Codec MPEG2 et MPEG4.
Enregistrable dans des résolutions allant de 720×576 jusqu’à 1920×1080.
Intègre un mode interactif nommé : BD-J.
Bruit : élément parasite d’un signal vidéo ou audio.

Bruit numérique : le bruit numérique n’a rien de sonore. Il s’agit à la base de la détérioration d’un signal électronique amplifié. En photo numérique, cela se traduit par des points colorés parasites qui donnent un aspect granuleux à l’image.

Calibrage, calibration : action de régler un appareil par rapport à des données de références afin d’obtenir un comportement fidèle lors de l’enregistrement ou la reproduction. Peut s’appliquer aussi bien aux appareils traitant le son (amplificateur, enceintes) que l’image (moniteur, vidéoprojecteur, téléviseur).

Caméscope – CAM : contraction de caméra et magnétoscope. Caméra vidéo pouvant fonctionner également comme un magnétoscope.

Canal Alpha : en anglais : alpha channel. Signal complémentaire qui est utilisé pour définir une incrustation. En général intégré dans un fichier graphique.

CBR (Constant Bit Rate) : taux d’échantillonnage fixe. Décrit la façon dont la piste vidéo ou audio est encodée. Un constant « bitrate » signifie en fait que cette piste vidéo et/ou audio utilise le même montant d’espace disque pour chaque seconde, peu importe sa position dans le temps. Opposé à VBR.

CCD (Charged Couple Device) : Circuit électronique qui transforme la lumière en signal électrique. Un capteur CCD est formé d’une matrice d’éléments sensibles (les photosites) qui forment les points (les pixels) de l’image convertie.

Champ en anglais, field : les flux videos entrelacés contiennent des champs plutôt que des trames.

Chrominance, Chroma : partie du signal vidéo qui comporte les informations de couleur, c’est-à-dire la teinte et la saturation. Est complémentaire de la luminance.

Chutier : endroit où sont stockés les éléments qui vont servir à la constitution du montage. Dans un logiciel de montage non linéaire, il s’agit généralement d’un dossier dans lequel sont répertoriés les cips audio et vidéo.

Cinémascope : format cinéma de ratio 2,55. Ce système a été très utilisé dans les années 50-60. Il a été inventé par les studios 20th Century Fox mais il n’est plus utilisé depuis les années 70.

Cinepak : est un Codec standard de compression et de décompression vidéo, créé par Radius. C’est un Codec asymétrique : la compression est plus longue que la décompression de manière à ne pas ralentir le flux. Il a été créé à la base pour les CD-Rom Vidéo.

Cinérama : format cinéma de rapport 3/1. Ancien format le plus large jamais employé, n’est plus utilisé aujourd’hui.

Clipping : phénomène d’apparition soudaine, et peu naturelle, d’un élément du décor. Ce terme est essentiellement utilisé dans le domaine du jeu vidéo.

Close caption, CC : terme désignant le sous-titrage pour malentendant, en langue anglaise, disponible pour les systèmes NTSC et concerne 99% des DVD NTSC. Peu utilisé en Europe, son équivalent est le Télétexte (Antiope).
Il est appelé « closed » car il se trouve caché dans la 21ème ligne du signal vidéo. Il demande un boîtier spécifique pour permettre son affichage.
Les sous-titres pour malentendant directement accessibles sont eux appelés Open Caption.

 
Compilation : lorsqu’un filtre d’effet est appliqué à un élément audio ou vidéo, le logiciel doit calculer l’effet de ce filtre sur l’élément en question. L’effet doit ainsi être compilé avant de pouvoir être visualisé.

Composante : format de vidéo numérique, encore nommé YUV, séparant la luminance (Y) de la chrominance (C). La chrominance est elle-même séparée en 2 signaux U (ou BY) et V (ou CY). Le signal composante ou YUV utilise des connectiques BNC ou Cinch. Il est d’une qualité équivalente au signal RVB.

Composite, ou CVBS : désigne un signal vidéo qui utilise un seul connecteur pour véhiculer la chrominance et la luminance de l’image. Il est disponible sur tous les appareils du marché, soit sur fiche RCA (type CINCH), soit intégré à la péritel, mais ne permet pas d’accéder à la meilleure qualité d’image possible.

Conteneur : un conteneur, comme son nom l’indique, est fait pour contenir des données. Dans ce cas-ci il s’agit de données vidéo et audio et probablement de sous titres mais aussi d’informations de navigation (pour les lecteurs), par exemple pour pouvoir revenir en arrière dans vos fichiers audio/vidéo (le film) en synchro. C’est pour cela que vous avez besoin d’un format conteneur .Quelques exemples de formats containers : AVI, ASF, OGM, MKV, Quicktime, VOB et MPG.

Continuité : permet d’assurer la correspondance des mouvements, des regards et d’autres éléments entre différents plans d’une même séquence.

Contraste : effet obtenu par l’opposition de la lumière et de l’ombre, ou par l’opposition de valeur des couleurs. La vidéo tolère moins bien que le film les forts contrastes.

Contre-plongée (prise de vue en) : vue du bas vers le haut. Donne une impression de grandeur. S’oppose à prise de vue en plongée.

Crènelage (ou aliasing) : défaut de l’image occasionné par une trop grande compression ou un mauvais filtrage de l’image. Cet artefact se caractérise par des lignes diagonales en « escalier ».

Crop : couper. Action consistant à découper une image pour n’en conserver qu’une partie. Commande utilisée dans les programmes de re-compression de vidéo, servant à couper les bandes noires autour de l’image.

CSS (Content Scrambling System) : système de brouillage du contenu. Cette technologie a été mise en place lors de la création des DVD pour en protéger le contenu vidéo.

CRT (Cathodic Ray Tube) : désigne le tube cathodique équipant les téléviseurs et les moniteurs informatiques. A l’intérieur du tube, un canon produit un faisceau d’électrons, lequel balaye une surface plane dans le but de produire une image.

Cut, montage cut : coupe franche : apposition de deux clips vidéo sans transition visible entre eux.
DAR (Display Aspect Ratio) : représente l’affichage de l’aspect ratio et indique la dimension de l’écran. La plupart des PC ont un « DAR » de 4:3, cela signifie que la dimension horizontale est 4/3 plus grand que la verticale. Pour les télévisions beaucoup sont encore au format 4:3 mais de plus en plus de 16/9 apparaissent. Les écrans 16/9 sont plus utilisés pour afficher des films qui sont habituellement réalisés avec un aspect ratio de 2.35 ou 1.85 (signifie que la taille horizontale de l’image est 1,85 fois plus large que la taille verticale).

DCDI (Directional Correctional De-Interlacer) : processeur conçu par Faroudja. Il permet la transformation d’un signal entrelacé en signal progressif. Le DCDI est intégré aux téléviseurs et/ou lecteurs DVD.DCT (Discrete Cosine Transform) : technique de compression JPEG, reprise en vidéo pour transformer les informations sur chaque pixel en informations sur la variation entre chaque pixel ( transformation en fréquence).
On va découper l’image en macroblocs de 16 x 16 pixels puis en blocs de 8 x 8 pixels sur lesquels on applique l’algorithme mathématique de transformation. Voir également [url=http://forum.telecharger.01net.com/microhebdo/logiciels/video/tuto_glossaire_audio_et_video__plus_de_300_definitions-338408/messages-1.html#post5593183 ]iDCT[/url].Débit : quantité d’information qui circule pendant une durée de temps défini. En informatique on utilise généralement le bps (bits par seconde) pour le mesurer.Débit binaire (Bitrate ou bps) : mesure de la vitesse de transfert des données numériques. C’est l’espace disque nécessaire pour encoder une seconde de vidéo et de son. Mesurée en kilo bits par seconde (Kbps). Le bitrate vidéo dépends de 3 facteurs : la durée du film, la taille désirée du fichier et le bitrate audio.
Un programme qui calcule le bitrate va en fait donner une moyenne.
Formule : taille du film désiré (en Mo) x 1024 x 1024 x 8 / durée du film (en secondes) = Bitrate
Exemple : 700 Mo x 1024 x1024 x 8 / 5 400 000 secondes (1h30) = 1087 Kpbs.Décompression : tâche effectuée par le codec ou un filtre de lecture qui consiste à reconstituer l’information audio et/ou vidéo préalablement codée pour en permettre la lecture.

Découpage : opération consistant à diviser une scène en un certain nombre de plans numérotés avant le tournage.

Deinterlacing bob : fonction d’Avisynth permettant de créer une image progressive en doublant le nombre de lignes de l’image entrelacée.

Délai audio : décalage entre la vidéo et l’audio au sein d’un conteneur (avi, mkv, ogm,…). Il provoque une désynchronisation entre le son et l’image.

Delta frame : les Delta frames contiennent uniquement les informations relatives aux différences entre les images codées et l’image clé située en amont.

Demultiplexing, Demultiplex, Demux, Demuxing : de-multiplexage. Opération de séparation de l’audio et de la vidéo. Inverse de multiplexage.

Dérushage : opération similaire au découpage, mais qui consiste à identifier les différents plans après le tournage, en y ajoutant généralement des commentaires quant à leur utilisation future lors du montage.

Descrambling ou décryptage : le plus souvent les DVD utilisent le cryptage CSS, imaginez que vous donniez un nombre pour chaque lettre, 1 pour a, etc, une phrase deviendrait donc un ensemble de chiffres, c’est ce qui s’appelle un cryptage. Le Descrambling est un processus qui supprime le cryptage, transformant nos chiffres en phrases ou encore permettant à nos films d’être lus.

Dézoner : permettre à un lecteur DVD de lire les DVD provenant des différentes zones d’exploitation commerciales.

D-frame (ou DC Coded Frame) : image D. Les images sont décodées en faisant des moyennes par bloc. Elles sont utilisées pour la fonction avance rapide.

Digital-8 : format de vidéo numérique développé par Sony, qui utilise la compression DV sur des cassettes magnétiques de type Vidéo Hi-8 (Hi8). Compatible également avec les anciennes cassettes Video8.

Directshow : initialement appelé ActiveMovie et créé par Microsoft pour fournir un outil de gestion des flux audio et vidéo à l’environnement Windows 95. DirectShow constitue une librairie de filtres multimédia. Il existe une multitude de filtres, dont les fonctions vont de la lecture des données contenues dans le fichier vidéo, à l’affichage de la vidéo à l’écran, en passant par la compression/décompression des flux vidéo. Depuis l’année 2000, DirectShow est un élément à part entière de DirectX.

DivX : format vidéo (Codec) qui permet de compresser fortement une vidéo numérique avec une perte minimale de qualité (MPEG-4). Popularisé par l’échange de films sur Internet ou gravés sur CD. A été appelé le MP3 de la vidéo. Grâce à ce codec, on peut enregistrer jusqu’à 90 minutes de vidéo haute qualité sur un CD-Rom. Les fichiers obtenus portent généralement l’extension .avi ou .divx. Le nom DivX est une allusion à l’échec du projet DIgital Video eXpress (DIVX) mis en place aux Etats-Unis pour lutter contre la copie illégale de DVD.

DLP (Digital Light Processing), DMD : procédé développé par Texas Instrument pour reproduire une image de haute qualité. Il est basé sur les mouvements d’une multitude de micro miroirs qui réfléchissent, plus ou moins, la lumière pour reconstituer le détail et les valeurs de contraste d’une image, à travers l’objectif d’un vidéo ou d’un rétroprojecteur.

DLT : enregistreur sur cartouche permettant de sauvegarder de gros volumes, comme les fichiers média. Avec le DLT 35, on peut mettre 35 GO sur une cartouche. Le temps de transfert est d’environ 16 GO/h.

DMA (Direct Memory Access) : procédé qui permet d’accélérer le transfert des données entre le disque dur et la mémoire système. L’absence de son activation est souvent la source de problèmes au moment de l’acquisition.

Doublage : enregistrement de sons et de dialogues qui seront intégrés à l’image lors du montage.

Downscalling : downscaler. Technique consistant à  changer la résolution d’une vidéo en une résolution inférieure à celle de l’encodage, afin de l’afficher sur un écran plus petit. Par exemple : afficher une vidéo encodée en HD à une résolution de format SD. L’inverse est le upscaling.

DV (Digital Video) : format d’enregistrement vidéo numérique sur bande en métal évaporé (ME) de format ¼ de pouce (6,35 mm). Format grand public désormais universel utilisé par les camescopes. Le taux de compression est fixe et relativement faible 5.1.

DVB (Digital Video Broadcasting) diffusion vidéo numérique : norme de télévision numérique édictée par le consortium DVB, organisme européen, mais utilisée partout dans le monde pour la télévision terrestre, sauf dans quelques pays dont les États-Unis d’Amérique et Canada (où la norme ATSC prédomine) et le Japon (ISDB-T).
Plusieurs types de voie de retour, permettant des communications bi-directionnelles, sont définis par les standards DVB, associées aux transmissions en mode DVB-S, -T et -C.
Le DVB a spécifié les normes pour les décodeurs :
– satellite (DVB-S)
– hertzien/terrestre (DVB-T)
– câble (DVB-C)
– application portable (DVB-H, H pour « handheld »)

DVCAM : variante professionnelle du DV introduite par Sony. La compression est identique à celle du DV, mais la bande est plus large et la vitesse de défilement plus rapide.

DVCPRO : variante professionnelle du DV introduite par Panasonic. La compression est différente du DV.

DVD, DVD-ROM (Digital Versatile Disc Read-Only Memory) : dévédérom. Support de stockage numérique enregistrable pouvant contenir jusqu’à 4,7 Go (données non modifiables). Utilisé aussi bien pour la diffusion de film vidéo (DVD-Vidéo) que pour le stockage de données informatiques.
Un DVD Vidéo comporte une structure constituée de 2 sous-dossiers AUDIO_TS et Video_TS. Les fichiers sont stockés dans le second.
– .ifo : fichier d’informations sur la structure des menus, de la vidéo et de l’audio.
– .bup : double des .ifo
– .vob : contient la vidéo, les menus, l’audio et les sous-titres.

DVI (Digital Video Interface) : Connexion numérique qui sert à relier une carte graphique à un écran. La liaison DVI améliore donc sensiblement la qualité de l’affichage par rapport à la connexion VGA classique.
Il existe trois types de prises :
– DVI-A (DVI-Analog) qui transmet uniquement le signal analogique.
– DVI-D (DVI-Digital) qui transmet uniquement le signal numérique.
– DVI-I (DVI-Integrated) qui reprend (sur des broches séparées) le signal numérique du DVI-D et le signal analogique du DVI-A.

DV-in : entrée DV sur un caméscope. Est désactivée sur certains caméscopes européens.

Encodage, encoder  : opération consistant à modifier le format vidéo au moyen d’un algorithme de compression (codec). Par exemple encoder du DV en MPEG-2.

Entrelacement : permet un affichage plus fluide de la vidéo. Lorsqu’un signal vidéo est entrelacé, chaque image est affichée par un balayage de deux demi-images. L’affichage entrelacé sur un moniteur informatique (à affichage progressif) peut engendrer un effet de peigne sur les images en mouvement.

Etalonnage : opération visant à ajuster les niveaux de chrominance et de luminance de différents plans d’une même séquence afin de lui assurer une continuité visuelle.

Ethernet : ensemble de normes matérielles et logicielles qui régissent l’installation d’un petit réseau. L’Ethernet filaire classique permet un débit de 10 Mbits/s, tandis que le Fast Ethernet le porte à 100 Mbit/s. Les matériels actuels permettent les deux débits, ce qui est indiqué par la mention « 10/100 ». Certaines cartes autorisent même 1 000 Mbit/s (Gigabit Ethernet).

Exposition : l’exposition d’une image est définie au moment de la prise de vue par la vitesse d’obturation et l’ouverture du diaphragme, en rapport avec l’éclairement disponible. Une image correctement exposée permet de conserver des détails dans les zones d’ombre, sans que les zones claires soient pour autant saturées.

Flash : format d’animation utilisé sur Internet. Les animations Flash sont généralement imbriquées dans des pages Web et lues directement avec le navigateur Web (Internet Explorer, Firefox, Opera ou autres). Il faut cependant d’abord télécharger le logiciel gratuit Flash Player.Flux élémentaire : un flux élémentaire (ou ES pour Elementary Stream) est un simple flux (video ou audio) sans conteneur. Par exemple des fichiers .m2v ou .mpv sont des « ES » video de fichiers Mpeg-2, et des .ac3, .mp2, etc, sont des « ES » audio. La plupart des programmes de création de DVD réclament des ES en entrée.Fondu : transition entre deux plans, obtenue par un obscurcissement ou un éclaircissement graduel de l’image. Peut être réalisé au tournage ou au montage. Le fondu est la transition la plus utilisée parce qu’elle donne une impression de fluidité aux images.Fondu enchainé : fondu entre deux plans effectué de manière progressive et harmonieuse. S’oppose au montage Cut.
FourCC (Four Character Code) : code de 4 caractères. Chaîne de 4 caractères, contenue dans l’entête du fichier conteneur (AVI le plus souvent), qui indique au système d’exploitation le codec à utiliser pour décoder la vidéo. Les principaux FourCC sont :
– DX50 – Codec Divx 5.xx, Divx 6.xx
– RV40 – Codec Real Video 9 et 10
– XVID – Codec Xvid
– VPxx – Codec One2 VP xx (40,50,60,61,62)

FPS (Frame Per Second) : image par seconde. Unité de mesure de la vitesse de défilement des images d’une vidéo (framerate). Au delà de 20 images par seconde, l’œil humain perçoit les mouvements de manière fluide. Cette vitesse varie en fonction des différents formats de diffusion vidéo soit : 24 FPS pour le Cinéma, 25 FPS pour le PAL ou 30 FPS pour ne NTSC.

Frame image : désigne une image vidéo complète formée de deux trames (paire ou impaire) entrelacées.

Framerate : cadence de diffusion. Exprime le nombre d’images affichées ou traitées au cours d’une seconde. Equivalent de l’acronyme FPS. Voir aussi ce mot.

Full D1 : correspond à une résolution vidéo utilisée au niveau professionnel dont les caractéristiques sont : 720×576 à 25 Hz en PAL, ou 720×480 à 30 Hz en NTSC.Full HD : résolution haute définition de 1920 x 1080 pixels.Gamma : facteur de contraste vidéo. Correspond à une régulation de la luminance dont le but est d’optimiser la perception du signal lumineux par l’œil humain.Générique : en anglais : Credits. Le générique d’une production audiovisuelle présente l’intégralité des participants à sa création : réalisateur(s), producteur(s), équipes techniques (généralement regroupées par domaine), acteurs.

GMC (Global Motion Compensation) : traitement numérique permettant d’améliorer l’encodage de scènes complexes. Il est censé éviter l’apparition de macro-blocs. Il permet la détection de zones identiques entre 2 images successives et ainsi de diminuer la quantité de données nécessaire à leur encodage. Le GMC peut s’avérer incompatible avec certaines platines.GOP (Group Of Pictures) : groupe d’images. Groupe d’images constituant une séquence dans une vidéo compressée en MPEG.
Afin d’optimiser le codage MPEG, les séquences d’images sont dans la pratique codées suivant une suite d’images I (Intra), B (Bidirectionnelle), et P(Prédictive) – D étant réservé à l’avance rapide – dont l’ordre a été déterminé expérimentalement. La séquence type appelée GOP est : IBBPBBPBBPBBI
Une image I est donc insérée toutes les 12 images, par défaut (modifiable).Grain : le grain d’une image correspond à une rugosité ou fourmillement, voulu ou parasitaire, au niveau de zones uniformes.GUI (Graphic User Interface) : la GUI correspond à la représentation graphique des commandes proposées par un logiciel. Elle met à disposition de l’utilisateur toutes sortes de fonctions accessibles d’un seul clic de souris. Concept imaginé en 1945 par Vanaver Bush et finalisé par la société Xerox en 1973.

H.264 (AVC, MPEG-4 AVC, MPEG-4 partie10) : norme de compression dérivée du MPEG4 puis du H263, c’est le codec de demain. Il permet des compressions 4 fois inférieures au MPEG, sans perte de qualité. Il est utilisé en haute définition, sur le câble, le satellite et sur la TNT. Employé également avec le Blu-Ray et le HD-DVD.

HD (Haute définition) : Une image HD est composé soit de 1280 points sur 720 lignes en balayage progressif (720p), soit de 1920 points par 1080 lignes en balayage entrelacé (1080i) ou en balayage progressif (1080p).

HDCP (High Bandwith Digital Content Protection) : système de protection du copyright (droit de copie) créé par Intel. Mis en place par les grands studios américains de cinéma pour empêcher la copie à l’identique d’un film ou d’une émission via une liaison numérique de typeDVI ou HDMI. En codant l’image en sortie d’un lecteur de DVD ou d’un décodeur TVHD, il bloque toute tentative de fraude de la part de l’utilisateur.

HD-DVD (High Definition Digital Video Disc) : Format de DVD haute définition développé par Toshiba pour la diffusion de films en HD ou pour le stockage.
Taille des supports, pour les disques de 12 cm de diamètre :
– HD-DVD-R et HD-DVD-RW : 15 Go (4.7 Go pour les disques de 8cm)
– HD-DVD-R et HD-DVD-RW double-couche : 30 Go (9.4 Go pour les disques de 8cm)
– HD-DVD-R et HD-DVD-RW triple-couche : 50 Go
– HD-DVD-RAM : 20 Go
Supporte les Codec MPEG2 et MPEG4.
Enregistrable dans des résolutions allant de 720×576 jusqu’à 1920×1080.
Intègre un mode interactif nommé : iHD.
Plus d’infos (fichier en .pdf) : Format HD DVD

HDMI (High Definition Multimedia Interface) : interface numérique standard de grande qualité (connecteur HDMI) qui véhicule à la fois le son et l’image du lecteur de DVD vers un amplificateur audio vidéo pour le son et vers un écran plasma ou un vidéo projecteur pour l’image. Elle permet également de passer des ordres de télécommande et de synchroniser les appareils pour faciliter la vie de l’utilisateur. Petite et pratique, elle est amenée à se généraliser sur les produits de haut de gamme, pour remplacer à terme la prise péritel. Compatible avec HDCP.
Caractéristiques : support des standards HD pour la vidéo, flux audio multicanal (8 canaux à 192kHz ou 7.1), pilotage (télécommande) et bande passante : 5 Gb/s.

HE-AAC (High Efficiency AAC), AAC+, aacPlus : AAC à haute efficacité. Nom officiel MPEG pour la combinaison de AAC et SBR (Spectral Band Replication) depuis que c’est devenu une norme ISO/IEC International en mai 2003.
L’ajout du codage « Parametric Stereo » est appelé « enhanced aacPlus » (ou EAAC+) dans la norme 3GPP pour la communication mobile.

Hi-8 : système vidéo proposé par SONY en 1991 et issu du Video8, avec une qualité d’image améliorée (400 points par lignes au lieu de 240) grâce au traitement séparé de la luminance (Y) et de la chrominance (C) et l’utilisation de bandes au métal évaporé. Actuellement en voie de disparition, le Hi-8 est remplacé par le Digital8, une norme numérique plus récente dont certains appareils peuvent lire les bandes Hi-8 et Video8.Hue : il s’agit du réglage de la teinte, disponible uniquement sur les sources NTSC. Suivant le réglage, les visages à l’écran sont rose « coup de soleil », ou bleu.
iDCT (Inverse Discrete Cosine Transform) : les informations video contenus dans un fichier MPEG sont stocker dans un domaine de fréquence plutôt que dans un domaine spatial (images que nous voyons). De cette manière, les informations obtenues sont compactées et peuvent être utilisées pour compresser (réduire) la quantité d’information que vous envoyez sur une chaîne de transmission. Le MPEG utilises le DCT (Discrete Cosine Transform) pour traduire les informations spatiales en informations de fréquences.
Pour rapporter l’information spatiale du flux MPEG vous devez appliquer l’IDCT ce qui a pour effet de défaire le DCT qui a été employé pendant le codage.
DCT et iDCT sont fondamentalement identiques à DFT (Discrete Fourier Transforms) mais les résultats sont des nombres entiers plutôt que des vrais nombres complexes que vous obtenez dans i/DFT. Voir également [url=http://forum.telecharger.01net.com/microhebdo/logiciels/video/tuto_glossaire_audio_et_video__plus_de_300_definitions-338408/messages-1.html#post5593177 ]DCT[/url].IFO (Information File Object) : extension des fichiers contenant toutes les informations avancées permettant la lecture des fichiers .VOB : type des bandes son, format de diffusion (PAL, NTSC,…), chapitrage, sous-titres, etc…On peut ouvrir ce type de fichier au moyen d’IFOEDIT, entre autres.I-frame : image I. Une image de type I (Intra frame), aussi appelée image clé, est une image complète. Elle est encodée de façon indépendante et ne dépend pas d’une autre image. Elle sert de référence pour la compression des autres images.
i-Link : nom donné au port Firewire (IEEE-1394) des produits Sony.Image clé (Keyframe) : ce sont des images compressées placées régulièrement, qui servent de référence aux images suivantes (technique Interframe). Cela permet aussi de se déplacer dans la vidéo .
– I Frame (Intra coded frame) Image I : image codée séparément, sans faire référence aux images précédentes ou suivantes.
– P Frame (Predictive coded frame) Image P (ou Codage prédictif) : images décrites par différence avec les images précédentes.
– B Frame (Bidirectionally predictive coded frames) Image B : image décrite en utilisant à la fois les différences entre l’image précédente et l’image suivante.
– DC Coded frames (ou Frame D) Image D : les images sont décodées en faisant des moyennes par bloc. Elles sont utilisées pour la fonction avance rapide.

Incrustation en chrominance : en anglais : chroma key. Incrustation qui remplace un fond de couleur (souvent bleu ou vert) par une autre image.

Insert : plan de courte durée ajouté à une séquence. Il s’agit généralement d’un plan rapproché ou d’un gros plan sur un détail ou une action précise.

Interframe : inter image. Désigne une technique de compression vidéo qui analyse les différences entre les images successives afin de ne coder que les informations utiles.

Intraframe : désigne une technique de compression vidéo qui traite chaque image indépendamment.

Interpolation : en anglais : interpolate. Traitement numérique d’images où des pixels sont intercalés ou créés par un calcul logiciel utilisant les pixels voisins. Ce procédé est utilisé notamment dans des zooms sur une image, sur des effets de vitesse variable, chaque fois qu’on change la taille ou la fréquence des images.

Inverse telecine : c’est l’opération inverse du Telecine. Elle consiste à reconstituer une vidéo de 24 images/s. en 29,97 images/s.

Jitter : correspond à une instabilité de l’image lors de la diffusion de vidéos
(effets de saccades, vibrations …).
Kbps, Kbits (Kilobits par seconde) : unité souvent utilisée pour définir la grandeur du bitrate. Représente la quantité de données nécessaire par seconde pour encoder une vidéo.

Layer break : coupure de couche. Terme utilisé pour la gravure de DVD double couche (DVD DL) qui correspond à la position du changement de couche. On trouve cette technologie sur tous les ordinateurs portables (écran) et également sur les écrans TV numériques.

LCD (Liquid Cristal Display) : technique d’affichage où des cristaux liquides sensibles et soumis à un courant électrique fournissent l’image désirée. De nombreux appareils utilisent cette technologie.
Il existe deux sortes d’écrans LCD : les moniteurs à matrice passive qui donnent des images d’une qualité assez médiocre mais qui étais moins chers que les écrans à matrice active qui permettent d’obtenir des images d’une qualité bien supérieure.

LetterBox : technique de recadrage d’un format large (cinéma) vers un format TV, qui consiste à présenter le film dans son format d’origine (large) et a ajouter des bandes noires en haut et en bas pour remplir le vide.

Ligne de temps (Timeline) : désigne la zone du logiciel de montage sur laquelle les plans sont assemblés chronologiquement.

Lossless : désigne une technique de compression sans perte.

Lossly : désigne une technique de compression « avec perte », c’est à dire que lors de la diffusion, les images restituées ne sont plus semblable aux originales mais que visuellement l’œil ne fera pas vraiment la différence.

LPCM (Linear Pulse Code Modulation ) : évolution et amélioration duPCM. C’est aussi un format sonore non compressé. Il peut contenir jusqu’à 8 canaux. Le signal est numérisé à une fréquence d’échantillonnage de 48 ou 96 Khz sur 16, 20 ou 24 bits (44,1 Khz sur 16 bits pour le PCM). C’est le format utilisé pour le DVD-audio et sur certains DVD-vidéo.

Luminance : c’est la composante du signal vidéo qui transporte les informations sur l’intensité lumineuse (le noir et le blanc). Dans la représentation YUV c’est la composante Y. La couleur, appelée chrominance, correspond à l’autre partie du signal.

Luminosité : correspond à la quantité de lumière absorbée ou réfléchie par l’objet étudié, la luminosité est dépendante de la sensibilité de la vision humaine aux intensités lumineuses. L’œil humain ne répond pas de manière linéaire à l’énergie lumineuse perçue : en effet, la luminosité créée par 1000 sources lumineuses de puissance identique ne correspond pas à 1000 fois celle d’une seule. Elle est exprimée par la valeur L, comprise entre 0 et 100.

m1v / m2v : ces deux termes sont employés comme extensions respectivement pour les signaux MPEG-1 et MPEG-2 video (video seulement, sans l’audio).

Macrovision : système de protection contre la copie, également présent sur les DVD commerciaux.

Master : bande vidéo contenant le montage définitif. Le master sert à effectuer des copies du montage final.

Matroska : format multimédia libre, le matroska est un conteneur au même titre que l’.avi. Il propose différentes extensions : .mkv (flux audio et video), .mka (flux audio uniquement), et .mks (sous-titres). Le matroska supporte un grand nombre de codecs video (dont le DivX, le XviD, le RV10 ou le H.264) et audio (ac3, mp3, ogg et aac). Son grand intérêt réside dans le fait qu’il est capable de contenir plusieurs flux vidéo, audio et plusieurs sous-titres d’où son nom, dérivé de matriochka (poupées russes) : matroska. Il permet également de disposer des informations chapitres et menus.

Mega-octet : en anglais : megabyte. Correspond à 1024 Kilo-octets.

Mémoire vive : en anglais : RAM (Random Access Memory). La mémoire qu’un ordinateur utilise pour stocker provisoirement les informations qu’il traite.

MESECAM (Middle East Secam) : standard dérivé du Secam , exploité dans de nombreux pays du Moyen-Orient. La sous-porteuse couleur du Secam (Chrominance) est décalée par le même procédé que pour le Pal.

MiniDVD, cDVD : structure d’un DVD gravée sur un support CD Rom. Les miniDVD ne peuvent malheureusement pas être lus sur la plupart des lecteurs DVD de salon pour des problèmes de reconnaissance du support par leur laser. Seuls certains modèles avec deux lasers dans des fréquences différentes permettraient d’y arriver.

MJPEG (Motion Joint Photographic Experts Group), Motion-JPEG : codec video qui compresse les images une à une en JPEG. Le mode de compression est spatial et non temporel contrairement à la compression MPEG. Chaque image est traitée indépendamment des autres. Son évolution est le MJPEG2000.

MLP (Meridian Lossless Packing) : solution propriétaire développée par Meridian Audio, faisant partie intégrante de la norme des DVD-audio.

Mode VR (Video Recording) : mode d’enregistrement des graveurs DVD de salon (mode VR) permettant de choisir jusqu’à 32 qualités d’enregistrement et l’édition de la vidéo. Par contre il n’est pas très standard.

Moniteur : téléviseur dépourvu de tuner mais possédant des entrées audio et vidéo. Généralement de meilleur qualité qu’un téléviseur grand public, il permet de contrôler la qualité de l’image.

Montage : opération consistant à assembler les différents plans du film. Le terme est également utilisé pour désigner le film lui-même, réalisé à partir de différents éléments sources.

Mosquito noise, Effet Gibb : est un effet parasite des compressions MPEG. Il se caractérise par un effet de flou au niveau des contours, accompagné de défauts de couleurs des pixels environnants. Cet effet concerne généralement les textes en caractères fins (sous-titres).

Motion Compensation : Compensation de mouvement. Technique de compression vidéo utilisant la différence spatiale entre 2 images. Un algorithme détermine différents vecteurs de mouvements qui sont appliqués à l’image source pour obtenir les images suivantes.

MOV : format conteneur du logiciel QuickTime d’Apple.

MP2 : extension du nom d’un fichier contenant un flux de données audio au format MPEG-2.

MP@ML (Main Profile @ Main Level) : une des sous-normes MPEG2, qui est utilisée en diffusion, pour le DVD par exemple.

MPC (Musepack) : extension .mpc, ce format s’appuie sur les algorithmes du MP2 mais incluant des optimisations et des codes sans droits de propriété intellectuelle. Sa qualité n’est pas meilleure que l’AACou Ogg Vorbis et il ne propose que le traitement de 2 canaux.

MPEG (Moving Picture Experts Group) : nom du comité international qui a développé les formats de compression audio et vidéo MPEG.

MPEG-1 : standard de compression utilisé principalement pour la création de vidéo-CD (VCD).

MPEG-2 : évolution du MPEG-1, utilisé pour la création de DVD et de SVCD. Egalement utilisé pour la diffusion de télévision numérique par satellite, câble, réseau de télécommunications ou hertzien (TNT).

MPEG-4 : norme de compression vidéo basée sur le Mpeg1, le Mpeg2 et la technologie Quicktime. Le Mpeg4 permet d’atteindre une qualité égale à celle du Mpeg2 avec des fichiers nettement plus compacts. Le format DivX est une déclinaison du Mpeg4.

NICAM (Near Instantaneous Companding Audio Multiplex) :Multiplexage Audio à Compression / Expansion Quasi-Instantanée. Système de transmission stéréo numérique pour les émissions TV hertziennes.

NTSC (National Television Systems Commitee) : standard américain et japonais de télévision couleur (utilisé en Amérique du Nord, dans une partie de l’Amérique du Sud et de l’Asie (dont le japon). Format de 525 lignes en 60 Hz. Le NTSC a une cadence de 29,97 images par seconde. Il existe une variante : le NTSC-4.43 (625 lignes / 50 Hz).

OGM (OG Média) : Extension des fichiers vidéo dont la bande audio est encodée au format OGG Vorbis. L’OGM est un container vidéo au même titre que l’AVI, le MKV, … Sa structure permet d’intégrer rapidement dans un même fichier plusieurs bandes sonores, des sous-titres et les chapitres sans qu’il soit nécessaire de tout réencoder. Ce format élimine les problèmes de décalage du son dans la plus grande majorité des cas.

OHCI (Open Host Controller Interface) : standard de compatibilités entre logiciels et matériels. Permet de s’assurer de la compatibilité entre une carte FireWire, le caméscope et le logiciel d’acquisition utilisé.

Open caption : par opposition aux close caption, les sous-titres « open caption » sont directement accessibles à la lecture et ne nécessitent donc aucun décodeur.

Overlay : incrustation d’une vidéo analogique dans une vidéo numérique.

PAL (Phase Alternated Line) : Alternance de phase suivant les lignes. Standard européen de télévision couleur, développé en Allemagne et utilisé en Europe depuis 1967, sauf en France où l’on utilise le standard SECAM. La PAL a un affichage composite et entrelacé de 625 lignes (seules 576 lignes sont affichées, les autres servant à la synchronisation).
Sa fréquence verticale est de 50 trames par seconde soit 25 images par seconde au format 4/3. Dénommé aussi PAL B.

Pan & Scan : lorsqu’une image avec un ratio d’aspect de 16:9 est affichée sur un écran 4:3, le Pan & Scan consiste à faire correspondre la hauteur de l’image à la hauteur de l’écran : le résultat se traduit par une suppression d’une partie de l’image en largeur, à gauche et à droite.
Des vecteurs Pan & Scan sont inclus dans le flux MPEG, ce qui permet au lecteur de DVD de déplacer l’image en largeur et maintenir toujours la partie essentielle du plan à l’écran.

Panavision, Academy Flat : format cinéma de ratio de 1,85. C’est le format le plus utilisé du cinéma actuellement.

Panavision, Anamorphique scope : format cinéma de ratio 2,35 (ou 2,40). Est quasiment toujours appelé, à tord, cinémascope ou plus simplement « scope ». A partir des années 70, le Panavision est devenu le standard du format large, au détriment du CinemaScope qui n’est plus utilisé. Se nomme « format cinéma » sur les DVD (ou Widescreen).

Panoramique : mouvement rotatif de la caméra sur son axe. Peut être horizontal ou vertical.

Pass through : fonction d’un caméscope numérique qui permet de réaliser la conversion et l’acquisition sur l’ordinateur d’une séquence analogique en une seule opération. Le caméscope se comporte alors comme un convertisseur analogique / numérique.

onore stéréo et des ordres de télécommande dans les deux sens. Une péritel reliant le magnétoscope au téléviseur permet ainsi de faire rentrer le signal à enregistrer et sortir le signal par un seul cordon.

P-frame : image P. Une Image de type P (Predicted frames) est une image déduite de l’image qui la précède. Elle ne peut pas être reconstituée si le décodeur n’a pas traité l’image précédente. Lors de l’encodage, seules les différences, appelées erreurs de prédictions, sont stockées. .

PGC : représente une chaîne de programmes. C’est un terme souvent utilisé dans l’authoring DVD et qui représente à la base un élément concurrent au playback. Par exemple le film principal à son propre PGC, et chaque bandes annonces sur le DVD utilisent leurs propres PGC.

PIP (Picture In Picture) : afficher une image dans une autre image.

Pixel (abréviation de picture element) : plus petit élément d’une image.

Pixelisation : défaut de l’image numérique qui apparait par exemple quand on la grossit ou quand on utilise une résolution trop faible

Plan : séquence d’images filmées sans interruption, sans coupe.

Plan de coupe :  plan inséré dans une séquence ne faisant pas partie du plan principal, mais généralement en rapport avec l’action principale.

Plasma : technologie développée pour les écrans plats qui permet d’obtenir une image très lumineuse et très contrastée sur des surfaces importantes. Concrètement, la dalle plasma fonctionne à l’aide de deux gaz enfermés dans des petites cellules qui s’apparentent aux pixels d’un vidéo projecteur. Le premier, le phosphore, est chargé d’illuminer la dalle en produisant de la lumière. Le deuxième, le plasma, fonctionne comme un masque et se charge de transmettre l’impulsion électrique qui va déterminer la couleur et le contraste de chaque pixel.

Plongée (prise de vue en) : vue du haut vers le bas. Donne une impression d’infériorité. S’oppose à prise de vue en contre-plongée.

Point d’entrée : image sélectionnée au montage pour marquer le début d’un plan.

Point de sortie : image sélectionnée au montage pour marquer la fin d’un plan.

Post-production : ce sont toutes les actions nécessaires à la finition d’un film suite à son tournage. On inclut notamment tout ce qui concerne la retouche d’images, les effets spéciaux lourds (images de synthèse, incrustation,…), le mixage audio et le montage.

Pré-production : ce sont toutes les actions nécessaires avant le tournage d’un film. On inclut généralement tout ce qui concerne le financement, le casting, la préparation de décors, les repérages, le scénario, le story-board.

Profondeur de champ : zone de netteté dans l’image.

Program Stream (PS) : un Program Stream est une combinaison de la vidéo élémentaire et de flux audio (ES). Un programme MPEG-1 contient un flux video MPEG-1 et audio MPEG1 layer 2 (mp2) étant entendu qu’un programme MPEG-2 contient un flux video MPEG-2 et audio MPEG1 layer 2 (mp2).

Ralenti : technique permettant de simuler à l’affichage un mouvement plus lent qu’il ne l’était au moment de la prise de vue. S’oppose à accéléré.

Ratio H/L : rapport de la hauteur de l’image sur sa largeur. Modifier le ratio revient à déformer l’image, à transformer un pixel « carré » en pixel « rectangulaire ».Il indique la valeur de la proportion de l’image : 1,33 pour du « plein écran » (4/3), 1,70 pour du 16/9 et 2,35 pour un format cinéma (21/9).

Réduction de bruit : en anglais : Noise reduction. Opération qui supprime tout ou partie d’un bruit audio ou vidéo, en vue d’améliorer la qualité du signal et de sa compression.

Rémanence : temps mis par un pixel pour passer de l’état allumé à celui d’éteint ou  inversement. Lorsque ce temps, dit « de réponse », est trop élevé, cela se manifeste par la persistance d’une partie de l’image précédente. La rémanence se sent particulièrement dans les jeux d’action rapide.

Rendu (en anglais : rendering) : calcul final de la scène.

Resize : redimensionner. Modification des valeurs de la résolution d’une image (H/L).

Résolution : nombre de pixels affichés en largeur et en hauteur sur un écran, par exemple : 800 x 600, 1024 x 768, etc…
Elle définie également la densité de pixels ou points d’une image. Elle s’exprime alors en points par pouce (ppp) ou dpi (dot per inch).

Rip, Ripping, Ripper : action de décoder les fichiers vidéo et audio d’un DVD pour les enregistrer sur ordinateur dans un autre format.

RM (Real video) : codec developpé par RealNetworks. Utilisé pour la diffusion en streaming par internet. Les fichiers vidéo portent l’extension .rm ou .rmvb.

RVB, RGB (Rouge Vert Bleu, Red Green Blue) : signal vidéo qui se sert des trois couleurs primaires pour véhiculer et reconstituer l’image. On la trouve généralement sur une péritel ou sur des fiches RCA ou BNC pour une liaison avec un moniteur ou un vidéo projecteur. Nécessite un signal de synchronisation, ce qui porte à quatre le nombre de connexion nécessaire. Excellente qualité de rendu du détail et des couleurs.

SCART (Syndicat des Constructeurs d’Appareils Radiorécepteurs et Téléviseurs)

SECAM (SEquentiel Couleur A Mémoire) : norme de diffusion des images TV en vigueur en France. L’image comprend 625 lignes à 25 images par secondes.

Serveur d’images (Frameserveur) : processus qui décompose un flux vidéo en une séquence d’images pour le traitement numérique. Les données générées sont envoyées à un programme d’encodage (VirtualDub,…) chargé de les compresser.

Smart rendering : rendu intelligent. Technique qui consiste à ne ré-encoder que la partie modifiée dans un fichier MPEG.

Smear : trainée lumineuse verticale parasite provoquée par un objet plus lumineux que le reste de l’image.

SMPTE (Society of Motion Picture and Television Engineers) : utilisé comme référence pour le timecode.

Sous-échantillonnage : c’est la première technique de compression du MPEG. Elle consiste à changer la base de représentation des couleurs du mode RVB au mode YUV (Y – Luminance, U – Chrominance bleue, V – Chrominance rouge).
L’oeil humain étant moins sensible aux variations de chrominance qu’aux variations de luminance, les chrominances seront traitées sur moins de bits.

Sous-titres forcés : ce sont des sous-titres qui apparaissent ponctuellement pour traduire une conversation dite ou un texte écrit dans une langue différente de celle choisie pour l’écoute.
Pour une langue donnée, ils sont toujours inclus au flux de sous-titres intégral

Storyboard : continuité dessinée. Suite d’images dessinées anticipant le découpage plan par plan d’un film ainsi que les mouvements de caméra. Il sert de complément au scénario lors du tournage.

Stream : flux. Flux audio ou vidéo.

Streaming : diffusion en continu. technique de diffusion en temps réel, d’un flux audio ou vidéo. Avec ce système il n’est pas nécessaire d’attendre la fin du téléchargement d’un fichier pour pouvoir le lire. Microsoft et RealVideo proposent des techniques de streaming.

 SVCD (Super Vidéo Compact Disc) : type de Vidéo-CD utilisé pour la diffusion de films au format Mpeg2 (comme le DVD Vidéo), mais avec une définition de 576 x 480 points. La plupart des lecteurs DVD de salon récents savent lire ce format.

S-Video – prise Ushiden – prise Y/C : prise standard pour la diffusion vidéo qui utilise un seul câble pour véhiculer, d’un côté la chrominance (la couleur) de l’autre la luminance (image en noir et blanc). Ce connecteur, de forme 4-pin mini-DIN, présente ainsi plusieurs points de contact relativement fragiles, mais permet d’obtenir une image de belle qualité.

Synchroniser : caler le son, l’image et les sous titres.

Telecine : un film pour le cinéma est tourné en 24 images/s., les systèmes vidéo PAL (25 fps) ou NTSC (30 fps) utilisent une cadence différente. Le telecine est la technique qui va permettre de modifier le framerate original en insérant des trames supplémentaires et permettre ainsi une lecture sans à-coups. Voir aussi Inverse telecine.

Température de couleur : le réalisme d’une image dépend intimement de la température de la source lumineuse utilisée pour l’éclairer. Elle se mesure en degrés Kelvin et doit être aussi proche que possible de la lumière du jour, qui correspond à 5500 K. Plus un diffuseur (vidéoprojecteur, écran plasma…) se rapproche de cette mesure, plus l’image parait neutre et naturelle. Une dérive de cette mesure entraine l’apparition d’une dominante rouge, si la température est trop basse, ou bleue si elle est trop élevée.

Temps réel : en anglais Real time. Possibilité sur un système non linéaire de lire un effet sans avoir besoin de le calculer au préalable.

Tera-octet : en anglais Terabyte. Correspond à 1024 Giga-octets.

THX (Tom Holman eXperiment) : label de qualité avec un cahier des charges qualitatif visant a obtenir des salles de cinéma qu’elles retranscrivent tous les détails des bandes sonores. Créé par Lucasfilm (Georges Lucas) à l’époque de la Guerres des étoiles.

Time code : chiffre en heure, minutes, secondes et images, qui permet de préciser un endroit dans une vidéo de manière unique. En PAL, 25 images font une seconde. Exemple de time code : 02 :08 :17 :06 désigne la 6e image de la 17e seconde de la 8e minute de la 2e heure de la vidéo.

TNT (Télévision Numérique Terrestre) : mode de diffusion sous forme numérique, empruntant, comme la télévision hertzienne, la voie des airs (avec les mêmes antennes). La qualité de l’image et du son est proche de celle du DVD Vidéo.

Trame : ensemble des lignes horizontales correspondant à la moitié d’une image vidéo.

Transcoder, transcodage : consiste à passer d’un système de codage à un autre, convertir des données.

Transfert mode : mode de transfert : on distingue 2 types de mode de transfert pour la compression :
– CBR (Constant Bite Rate) : taux de transfert constant, le débit est régulier
– VBR (Variable Bite Rate) : taux de transfert variable, le débit s’adapte suivant le flux ; ainsi lors d’une scène figé le débit chute pour augmenter lors des scènes d’actions.

Transformation : en anglais : Morph, morphing. Fonction disponible sur les systèmes de trucage qui permet de partir d’une image de la transformer en une autre image.

Transport Stream (TS) : le protocole Transport Stream (flux de transport) (TS, TP, ou MPEG-TS) est un protocole de communication visant l’audio, la vidéo et les données, spécifié dans la norme MPEG-2 partie 1 (System, standard ISO/IEC 13818-1). Son but premier est de permettre le multiplexage de vidéo et d’audio, afin de synchroniser le tout. Ce protocole comprend des fonctionnalités de correction d’erreur pour le transport sur média non-sûr, et est largement utilisé pour des applications de diffusion tels que le DVB et l’ATSC. C’est un equivalent au [url=http://forum.telecharger.01net.com/microhebdo/logiciels/video/tuto_glossaire_audio_et_video__plus_de_300_definitions-338408/messages-1.html#post5593191 ]Program Stream[/url], protocole visant lui les médias dit sûrs, comme le DVD.

Traveling : opération de prise de vue pendant laquelle la caméra est déplacée à l’aide d’un dolly (chariot) pour un travelling horizontal ou avec une grue pour un travelling vertical.

Traveling optique : variation de la focale d’un zoom, permettant de réduire ou d’élargir l’angle de prise de vue.

TVHD (HDTV) : TéléVision Haute Définition. Format de diffusion de la télévision en haute définition disponible pour l’instant seulement aux Etats-unis et au Japon qui permet d’obtenir une image d’une qualité incomparable. Pour en profiter, le diffuseur vidéo doit pouvoir supporter le format XGA ou SXGA.

Upscaling : upscaler. Technique consistant à  changer la résolution d’une vidéo en une résolution supérieure à celle de l’encodage, afin de l’afficher sur un écran de plus grande taille. Par exemple : afficher une vidéo encodée en 720 x 404 à une résolution de 1080 x 606. L’inverse est le downscaling.

USB (Universal Serial Bus) : norme, destinée à brancher un clavier un  scanner ou d’autres périphériques lent. L’interface USB 1.1 permet de connecter à un micro-ordinateur jusqu’à 127 périphériques pour un débit maximal de 12 Mbits/s, soit 1.5 Mo/s. Développé par Compaq, Hewlett-Packard, Intel, Lucent, Microsoft, NEC et Philips depuis 1994 pour aboutir sur le marché grand public en 1998. Il existe deux types de connecteurs : A (rectangulaire plat) et B (carré).

USB 2.0 (Universal Serial Bus 2), appelé également USB 2.0 Full Speed : deuxième mouture de l’USB, ce connecteur assure un transfert de 60 Mo/s et est compatible avec l’USB 1. Cette augmentation de vitesse par rapport à l’USB 1 a été notamment possible grâce à la réduction du voltage des signaux transmis dans les câbles, ceux-ci passant de 3.3v à 0.4v.

USB 2.0 High Speed : autre version de l’USB 2.0 qui permet des débits théoriques de 480 Mbit/s.

VBR (Variable Bit Rate) : débit variable. Opposée à CBR, cette méthode d’encodage (audio ou vidéo) permet d’adapter le débit (ou le taux de compression) à la complexité de la scène ou du signal à compresser. C’est cette technique qui est utilisée pour le codage MPEG2 (DVD, SVCD) où le débit des données vidéo peut varier de 1,5 à 9,8 Mbit/s.

VCD (Vidéo Compact Disc), Vidéo-CD : format contenant de la vidéo et/ou de l’audio compressé(s) en MPEG 1, le VCD est compatible avec la majorité des platines de salon (support CD-Rom). Utilisé pour la diffusion de films. La qualité est comparable à du VHS.
Caractéristiques : résolution de 352 x 288 points à un débit vidéo fixe compris entre 650 et 1150 Kbps, 2 canaux audio, une piste sous-titre. Il est reconnu par toutes les platines DVD de salon (son débit vidéo doit être de 1150 Kbps et le débit audio de 224 Kbps).

VFW (Video For Windows) : technologie multimédia développée par Microsoft afin de permettre la lecture de flux audio/video sur la plateforme Windows. L’extension de fichier est .avi. Vfw a été remplacé, en juillet 1996, par ActiveMovie, lui même remplacé, en mars 1997, par DirectShow (élément intégré à DirectX).

VGA (Video Graphics Array) : technologie de connexion analogique utilisée communément pour relier l’ordinateur et l’écran. Cette norme d’affichage, se décline selon la résolution d’affichage (la taille de l’image affichée). La résolution VGA atteint 640 x 480 pixels, en 16 ou 256 couleurs, voire plus, selon la mémoire disponible. Plus sophistiquée, la norme S-VGA (Super-VGA) atteint la résolution de 800 x 600 pixels et la XVGA 1024 x 768 pixels, en 256 couleurs. Il existe aussi la norme QVGA (Quartier Video Graphics Array) de 320 x 240 pixels qui est principalement utilisée dans les appareils mobiles. N’est pas compatible avec les technologies de protection des contenus.

VHS (Video Home System) : format d’enregistrement et de cassette vidéo grand public développé par JVC.

Vidéo composite : Affichage vidéo dans lequel les signaux de chrominance et de luminance sont envoyés sur un seul et unique câble. La qualité est moins bonne qu’un signal Y/C (où les signaux restent constamment séparés). C’est la prise de couleur Jaune.

Volet : effet de transition entre deux plans, l’un recouvrant l’autre selon une ligne ou un motif spécifique.

VOST (Version Original Sous-Titrée).

VTS (Vidéo Title Set ) : désigne l’ensemble des fichiers d’un DVD qui composent un même titre (film principal, menus, bonus, etc.). Il se compose d’un fichier IFO, d’un fichier BUP et de 1 ou plusieurs fichiers VOB.

Wide screen : écran large. Terme utilisé pour définir les vidéos dont la largeur est supérieure à celle des vidéos au format 4:3. (format de la TVHD).

WMV (Windows Media Video) : format propriétaire de Microsoft pour la compression video et la diffusion en streaming. Basé sur le MPEG-4. Offre la possibilité de protéger le contenu (DRM). Concurrent du mp3, il est également capable d’encoder le flux audio en débit constant (CBR) ou variable (VBR).

 x264 : version libre du codec AVC/H264 sous licence GPL.

Xvid : Format de compression vidéo (codec) développé dans la communauté du logiciel libre pour contrer l’orientation commerciale du Divx. Il est entièrement gratuit. Les fichiers obtenus portent généralement l’extension .avi ou .xvid.

Y/C : affichage vidéo séparant les signaux de chrominance et de luminance sur deux câbles différents. On obtient ainsi une qualité bien meilleure vis-à-vis de la vidéo composite. Utilisé par les prise S-Vidéo (Ushiden).

YUV (ou YCrCb) : désigne une interface vidéo analogique qui sépare physiquement sur trois conducteurs, la luminance (Y), la chrominance (U) et la saturation (V) pour relier une source vidéo à son diffuseur. Elle est considérée comme l’unes des meilleures liaisons vidéo analogiques actuellement disponibles sur un écran plasma, LCD ou un vidéo projecteur et permet notamment, de relier un lecteur de DVD à un écran en mode progressif avec la meilleure résolution possible.

Zones DVD : subdivision mondiale du marché du DVD en zones géographiques. Il existe 6 principales zones DVD :
– zone 1 : Etats-Unis, et Canada.
– zone 2 : Japon, Europe, Afrique du Sud, Moyen Orient.
– zone 3 : Asie du Sud Est, Asie de l’Est, Hong-Kong.
– zone 4 : Australie, New Zélande, îles du Pacifique, Amérique Centrale, Amérique du Sud, îles Caraïbes.
– zone 5 : Russie et Europe de l’Est, Sous-continent Indien, Afrique, Corée du Nord, Mongolie.
– zone 6 : Chine.
Il existe aussi 3 autres zones, zone 7 : Zone réservée (non allouée), zone 8 : Avions et Bateaux et zone 0 : Multi-zones.

Zoom : objectif à grossissement variable.